Critique
Ça démarre sur les chapeaux de roues: pendant le vol d'un tableau de Goya lors d'une vente aux enchères, un jeune commissaire-priseur londonien, Simon (James McAvoy),, tente de rouler la bande de malfrats avec laquelle il s'est acoquiné; Franck (Vincent Cassel), le chef, l'envoie au tapis. Revenu à lui après un séjour aux soins intensifs, Simon déclare que, suite au choc, il a oublié où il a caché la toile; même sous la torture, il est incapable de retrouver sa mémoire. En désespoir de cause, Franck l'envoie chez une hypnothérapeute réputée. S'ensuit un récit alambiqué et truffé de retours en arrière et de coups de théâtre, où l'on apprend notamment que Simon, accroché au poker, a vu ses grosses dettes de jeu épongées par Franck en échange du tableau. Après quoi on se fait promener dans les grandes largeurs...
Le film de Danny Boyle (SLUMDOG MILLIONAIRE, 127 HEURES) commence assez bien, avec une réflexion sur les dédales de la mémoire qui aurait pu être intéressante, mais qui dérive vers le Grand-Guignol et qui renforce l'idée reçue que l'hypnose est une technique de music-hall, une attraction de foire, alors que par exemple elle est de plus en plus utilisée par des anesthésiologues.
Serge Molla
Appréciations
Nom |
Notes |
Daniel Grivel |
9 |
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14 |
Serge Molla |
12 |