Critique
John McClane (Bruce Willis) se rend à Moscou pour libérer son fils emprisonné. Il découvre à cette occasion que celui-ci est un agent de la CIA hautement qualifié qui doit, par tous les moyens, faire sortir un homme en passe d’être jugé et condamné par l’Etat. Autant dire que ce cinquième volet des aventures de McLane tend vers la psychologie (!), vu les retrouvailles père-fils qui vont enfin se reconnaître et s’apprécier. Mais n’exagérons rien, les effusions ne sont pas au rendez-vous, à l’inverse d’une paternité virile.
Cependant, les dialogues ont perdu l’humour qui les caractérisait, remplacés par des débordements de grands effets (carambolages démesurés, fusillades excessives, etc.), tout cela pour remplacer un scénario aussi mince que ridicule. Aussi, lorsque le héros senior répond à la question de junior «Cherches-tu les ennuis ou arrivent-ils spontanément?», la réponse importe peu parce qu’elle risquerait d’appeler un prochain DIE HARD, dont on se passerait aisément, tant la recette est usée et n’est revisitée que par une enflure des moyens mis en œuvre. Sinon à scène d’action succède un temps (mort) de bla-bla, avant une nouvelle scène bruyante, sans intérêt et sans suspense, etc. En clair, tenons-nous en aux trois premiers volets, et ce d’autant plus que même Bruce Willis n’a plus l’air de s’amuser.
Note: 5
Serge Molla
Appréciations
Nom |
Notes |
Serge Molla |
5 |
Daniel Grivel |
7 |
Nadia Roch |
8 |
Anne-Béatrice Schwab |
14 |