La dernière fois que j'ai vu Macao

Le film s’ouvre par l’apparition d’une chanteuse très kitsch aux avantages siliconés, Candy (Cindy Scrash - il s’avèrera par la suite qu’elle est un travesti) interprétant un air jazzy sur la scène d’un casino.

Puis l’on suit le narrateur (Joao Pedro Rodrigues), qui retourne dans l’ancienne colonie portugaise qu’il a quittée voilà une trentaine d’années: Candy lui a envoyé un courriel l’appelant au secours, car elle semble s’être fourrée dans de mauvais draps. Les réalisateurs - tous deux aussi acteurs - se lancent alors dans une aventure digne des Pieds Nickelés, où les images de Macao surpassent largement les péripéties d’un thriller sans surprises.

Une Mention spéciale du Jury de Locarno a distingué cette œuvre nostalgique, empreinte par la saudade portugaise... On peut en effet se laisser prendre par le charme d’une ville aux portes de la Chine, apparemment moins contaminée que Hongkong par l’hystérie occidentalisante...