Réalisé par | David O. Russell |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2012 |
Durée | |
Musique | Danny Elfman |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | inconnu |
Acteurs | Chris Tucker, Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Jacki Weaver, Chad Fischer |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 673 |
Avec FIGHTER (2010), le cinéaste David O. Russell s’attachait aux pas d’un ancien boxeur qui avait sombré dans la drogue, brossant le tableau - réaliste, mais assez carré - d’une famille américaine désemparée, avec un happy end à la clé. HAPPINESS THERAPY, son dernier film, se situe dans le même registre. Diagnostiqué «bipolaire» et interné à la suite d’une violente dispute avec l’amant de sa femme, Pat Solitano (Bradley Cooper) quitte l’hôpital psychiatrique dix-huit mois plus tard. Il a tout perdu, sa maison, son travail, sa femme Nikki (Brea Bee), et se retrouve dans l’obligation de retourner vivre chez ses parents. Déterminé malgré tout à s’en sortir et à renouer avec son ex-épouse, il se lie d’amitié avec Tiffany (Jennifer Lawrence), une jeune veuve instable et qui a connu jusque-là un parcours assez mouvementé. Tiffany propose à Pat de l’aider à reconquérir Nikki, mais à la condition - il s’agit d’une forme de chantage - de participer avec elle à un concours de danse. Tous deux vont tenter de reprendre en mains leurs vies respectives.
Adaptation cinématographique d’un roman de Matthew Quick (Silver Linings Playbook), long métrage déjà bourré de récompenses dans de nombreux festivals, HAPPINESS THERAPY est nominé aux Oscars. Il est vrai que les acteurs sont excellents et portent le film sur leurs épaules: Jennifer Lawrence (révélation de WINTER’S BONE, 2010, et tout récent Golden Globe) - paumée, drôle et triste à la fois - et Bradley Cooper - sensible et difficilement maîtrisable - jouent juste, bien accompagnés par un Robert De Niro (le père de Pat, parieur invétéré, endetté et sans travail) à son meilleur niveau. On pourra repérer, au détour de quelques séquences, une ou deux allusions à une Amérique tristounette (employés congédiés, au chômage, et avec des dettes), mais standing et confort restent au rendez-vous… Il n’empêche: l’histoire devient assez vite prévisible, et si la première partie, complexe et dérangeante, tient en éveil (les deux protagonistes principaux sont manifestement «borderline»), la seconde brasse trop d’idées, devient laborieuse et bavarde - serait-ce l’influence du roman? La conclusion sera sans surprise.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 12 |
Georges Blanc | 13 |
Daniel Grivel | 13 |
Nadia Roch | 15 |
Antoine Rochat | 12 |
Anne-Béatrice Schwab | 11 |