Escape from Tibet

Affiche Escape from Tibet
Réalisé par Maria Blumencron
Pays de production
Genre Drame
Distributeur filmcoopi
Acteurs Jennifer Peedom
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 672

Critique

Maria Blumencron est une réalisatrice, actrice et journaliste autrichienne née en 1965. Elle a notamment écrit un livre et tourné un documentaire sur l’aventure qu’elle a vécue en 2000, où elle a accompagné six enfants tibétains conduits par un moine jusqu’en Inde, où réside une importante diaspora - sans parler du dalaï-lama à Dharamsala. Une évasion éprouvante, avec passage d’un col à quelque 6’000 mètres d’altitude et le risque de se faire canarder par les forces chinoises.

Dans ESCAPE FROM TIBET, le documentaire est largement coloré de fiction. Johanna (Hannah Herzsprung), renonçant à escalader un 8’000 mètres himalayen à la suite d’une chute dans une crevasse où gisaient les cadavres gelés de deux enfants, se trouve entraînée dans les péripéties liées à l’exfiltration du panchen-lama, garçonnet désigné par un oracle comme le successeur du dalaï-lama. L’étudiante en médecine découvre que de nombreux Tibétains se saignent aux quatre veines pour que leurs enfants puissent se réfugier dans un pays à l’abri des persécutions chinoises. Elle se fie à Tashi (David Lee McInnis) qui, contre espèces sonnantes, fait le passeur jusqu’en Inde. Elle est confrontée au major Wang Bao (Lucas K. Peterson), officier chinois ayant fait son droit aux Etats-Unis, ce qui ne l’empêche pas de faire torturer à mort son amie résistante, sous prétexte de terrorisme, mais qui plus tard l’épargnera.

Est-ce le jeu retenu d’Hannah Herzsprung?, toujours est-il que, malgré la dimension dramatique du sujet, l’émotion n’est pas au rendez-vous. On se sent plutôt dans «Fifi Brindacier au Tibet»... et le fait que la plupart des personnages tibétains et chinois, y compris les gamins autochtones, parlent un anglais très correct est gênant. Pour l’anecdote, coproduction oblige, une partie du film a été tournée au Jungfraujoch, et on s’amusera d’un Carlos Leal en touriste français puéril s’exprimant dans la langue de Shakespeare avec un accent caricatural.

Note: 9

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 9
Geneviève Praplan 9
Antoine Rochat 11
Anne-Béatrice Schwab 6