Critique
Fin des années 50. Dans la vitrine du Bazar Pamphyle, au cœur d’un petit village normand, une machine à écrire trône en bonne place, dominant les articles hétéroclites proposés par le magasin généraliste. La nuit, Rose Pamphyle (Déborah François), gracieuse jeune fille, s’entraîne à dactylographier, à l’insu de son père, veuf bourru qui compte qu’elle lui succède. Mais elle postule avec succès à Lisieux, où Louis Echard (Romain Duris), ancien sportif d’élite et dynamique agent d’assurances, n’est disposé à l’engager comme secrétaire que si elle remporte des concours de vitesse dactylographique...
La réalisation est très classique voire surannée... Il ne manque pas un bouton à la reconstitution, à tel point que les acteurs jouent comme à l’époque et qu’on a l’impression de se balader dans un musée consacré aux années 50: vêtements, coiffures, ameublement, décoration, équipements ménagers, voitures (les nostalgiques des Dinky Toys reconnaîtront les Renault 4 CV, Peugeot 203, Panhard, Ford Versailles et autres Simca...) La fameuse Hermès Ambassador bénéficie d’une belle publicité posthume. Reste une comédie gentillette et aussi anachronique qu’une machine à écrire.
Note: 10
Daniel Grivel