Skyfall

Donné pour mort après une mission en Turquie qui a mal tourné, 007 (Daniel Craig) réapparaît pour venir en aide à la patronne du contre-espionnage britannique (Judi Dench). Celle-ci est en effet devenue la cible de l’inquiétant Silva (Javier Bardem), ex-agent de son département reconverti en cyber-terroriste et déterminé à se venger d’elle. Pour arriver à ses fins, ce malade n’a pas hésité à semer une hystérie planétaire en faisant croire, preuves scientifiques à l’appui, que le ciel allait littéralement tomber sur la Terre (d’où le titre du film).

C’est généralement à l’aide de superlatifs qu’il faut entrer dans le monde de James Bond. Le 23e épisode de cette saga ne déroge pas à la règle. Le premier quart d’heure du film, une poursuite à moto dans les rues et le Grand Bazar d’Istanbul, est une séquence d’anthologie. Pas étonnant qu’elle ait demandé deux mois de tournage, mais ce n’est qu’un détail par rapport aux deux cents millions de dollars qu’a coûté la production!

Les points forts de SKYFALL? Les effets spéciaux bien sûr, toujours plus spectaculaires, une intrigue parsemée de pointes d’humour, par exemple la réapparition de la légendaire Aston Martin, un Bond inattendu parce que plus humain qu’à l’habitude et presque vulnérable, et surtout un Javier Bardem suffocant dans le rôle du méchant. Un bémol, le rythme peine à être soutenu; le film aurait gagné à être amputé d’une vingtaine de minutes.