Réalisé par | Tim Burton |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2012 |
Durée | |
Musique | Danny Elfman |
Genre | Animation, Comédie, Epouvante-horreur, Science fiction |
Distributeur | waltdisney |
Acteurs | Winona Ryder, Martin Landau, Martin Short, Catherine O'Hara, Charlie Tahan |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 10 ans |
N° cinéfeuilles | 667 |
En 1984, dans les studios Disney, Tim Burton avait réalisé un court métrage, avec des acteurs, où un gamin tentait de ressusciter son chien écrasé par un camion. La maison Disney avait alors reproché au cinéaste d’avoir tourné une histoire susceptible de provoquer des cauchemars chez les enfants… Vingt-huit ans plus tard, Tim Burton remet ça, et ce sont les mêmes studios Disney qui l’accueillent.
FRANKENWEENIE, cette fois-ci, est un film d’animation en noir et blanc et en 3D. Le point de départ de l’histoire reste le même. Lorsque son chien Sparky est écrasé par une voiture, le jeune Victor est complètement désespéré. Il retrouve espoir à l’école lorsque, dans une séance de laboratoire, son professeur de biologie soumet une grenouille morte à un choc électrique pour démontrer que muscles et réflexes sont toujours «vivants». Victor tente l’expérience en utilisant la foudre et ramène son chien à l’existence, moyennant quelques petites retouches. Il ne réussira pourtant pas à cacher sa «création» à ses parents, ses camarades et ses professeurs. Les habitants de la ville vont s’efforcer de faire de même, en rappelant à la vie d’autres bêtes disparues.
Le film s’oriente alors résolument vers le fantastique: vont renaître de vilaines petites bestioles désobligeantes et de gros monstres antédiluviens difformes. Le spectateur ira de surprise en surprise, le film flirtant parfois avec l’épouvante. Comme souvent chez Tim Burton, un certain nombre de personnages évoqués proviennent tout droit des classiques de la littérature fantastique (Frankenstein, références au monstre de Mary Shelley, à quelques vampires, etc.) Tout ce petit (et gros) monde est constitué de marionnettes - plus de deux cents sur le plateau - et l’exercice, sous cet angle-là, est particulièrement réussi. Les visages sont très stylisés, souvent caricaturaux. L’emploi du noir et blanc s’adapte fort bien à cet univers situé à la limite de la vie et de la mort. Voilà un film étrange, teinté d’humour parfois, et pour le moins original dans sa forme. Encore faut-il en apprécier le genre.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 17 |
Antoine Rochat | 13 |
Anne-Béatrice Schwab | 17 |