Bachelorette

Regan (Kirsten Dunst), Gena (Lizzy Caplan), Katie (Isla Fisher) et Becky (Rebel Wilson) sont inséparables depuis le lycée. La très rondouillette Becky a décroché le gros lot et va se marier, au grand dam des trois autres, cyniques et toujours célibataires. Elles seront bien sûr les demoiselles d’honneur et concoctent un enterrement de vie de jeune fille plutôt corsé.

Une fois de plus l’exploitation du filon «enterrement de vie de garçons», ou «de jeunes filles» dans le cas présent, accouche d’un produit régressif et nauséabond. Dans la lignée des Very Bad Trip 1, 2, 3, nous voici à nouveau submergés par la plus extrême vulgarité, des monologues salaces éructés vu qu’il n’y a jamais ni dialogues ni échanges. Les rapports sexuels sont glauques et ces dames sniffent de la cocaïne, boivent et fument de l’herbe. Elles rêvent d’un beau mariage, mais surtout d’un mari plein aux as.

Le résultat est lamentable, moche, outré, écœurant. La présence d’une excellente actrice telle Kirsten Dunst (Prix d’interprétation féminine à Cannes en 2011!), de jolis minois et la réalisation par une femme n’aident pas à faire passer le brouet. Et il y a pourtant un public qui apprécie et en redemande. Cet été à Locarno sur la Piazza Grande Bachelorette a été très applaudi…