Réalisé par | Peter Mettler |
Pays de production | Suisse, Canada |
Année | 2012 |
Durée | |
Genre | Documentaire |
Distributeur | looknow |
Acteurs | Peter Mettler, Richie Hawtin |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 666 |
«Tout est parti de l’observation des nuages. Mais à les filmer, c’est l’idée du temps qui s’est imposée», a expliqué le réalisateur helvético-canadien, au dernier Festival de Locarno. Son film explore l’un des plus grands mystères de l’humanité, le temps, «milieu indéfini», comme le définit le Petit Robert. Le temps que ni l’individu, ni la science ne parviennent à cerner, encore moins à retenir. «On peut dire que mon film traite de la perception et de la conscience, précise encore Peter Mettler. Il nous invite à voir par-delà notre raisonnement rationnel et conceptuel.»
Face à la difficulté du sujet, la démarche est ambitieuse. THE END OF TIME parcourt le monde, le CERN à Genève, Hawaï, Detroit aux Etats-Unis, l’Inde, le Canada... Chaque fois, c’est un aspect du temps qu’il développe. Il y a ses dimensions, que cherche à préciser la science. Il y a ces maisons qui se délabrent, ces îles que des volcans condamnent. Il y a la vulnérabilité du vivant, ces êtres emportés par les heures, qui changent, se fanent, disparaissent...
L’ampleur du thème est infinie. Elle empêche le cinéaste de trouver un fil conducteur. Les images, certaines d’une grande beauté, d’autres vaines, d’autres encore esthétisantes, peinent à constituer un tout. L’ennui se glisse entre des plans trop longs qui jouent sur des textures mouvantes. Mais d’autres moments enchantent, parce que ce film est imprégné de poésie et de philosophie. Il faut apprendre à vivre le moment présent, nous dit-il, habiter ce présent en prenant ses responsabilités, afin d’aider le futur à devenir un présent heureux.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 13 |
Geneviève Praplan | 12 |
Antoine Rochat | 14 |