Réalisé par | Djinn Carrenard |
Pays de production | France |
Année | 2011 |
Durée | |
Musique | Frank Villabella |
Genre | Comédie dramatique |
Distributeur | Grutli |
Acteurs | Emilia Derou-Bernal, Sékouba Doucouré, Salomé Blechmans, Matthieu Longatte, Laetitia Lopez |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 666 |
Cet OFNI (objet filmique non identifié), ou film de guérilla selon son réalisateur, a été tourné en 2009 pour des clopinettes, officiellement un budget de 150 euros, a été présenté au Festival de Cannes en 2010 et est sorti en salle en 2011. Il a reçu le Prix Louis-Delluc du meilleur premier film français de l’année en décembre de cette même année, puis a été nommé dans nombre de festivals.
Tourné à la va-vite (caméra sautillante, images tantôt floues tantôt nettes, cadrages faisant penser aux appareils photo LOMO), le très long métrage du réalisateur né en Haïti a tout pour réjouir une certaine critique - dont nous ne sommes évidemment pas... Il fait s’entrecroiser les chemins de Dacio, jeune des cités qui glande passablement, de sa maîtresse d’espagnol au lycée professionnel, tarabustée par ses glandes, de Chris, jeune photographe d’origine africaine adoptée par une famille bourgeoise parisienne, de Dama, autre Africain qui vient d’être viré par sa copine photographe elle aussi, fille blanche de parents noirs... Quant à Salma, copine - sans plus - de Dacio, elle entend des voix et subit les stigmates...
On est en présence d’un film indépendant, réalisé par le truchement des réseaux sociaux, parlant le langage branché, intégrant des numéros faisant penser aux matches d’import. Certains moments peuvent toucher, mais on sort lessivé par les images sautillantes et le verbiage incessant, et perplexe devant l’irresponsabilité d’une enseignante aussi immature que ses élèves.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 9 |