Réalisé par | Jonathan Dayton, Valerie Faris |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2012 |
Durée | |
Musique | Nick Urata |
Genre | Comédie, Fantastique, Romance |
Distributeur | foxwarner |
Acteurs | Antonio Banderas, Annette Bening, Paul Dano, Chris Messina, Zoe Kazan |
Age légal | 10 ans |
Age suggéré | 12 ans |
N° cinéfeuilles | 665 |
Leur premier long métrage, LITTLE MISS SUNSHINE (2006), avait eu du succès. On pouvait se réjouir du suivant. Pourtant, cette fois, Jonathan Dayton et Valerie Faris déçoivent. Même leur sujet n’est pas si original: les amours de Pygmalion pour sa statue sont connues depuis… l’Antiquité. Mais reprenant le mythe grec à leur façon, n’évoquent-ils pas leur propre syndrome, celui de la deuxième œuvre?
Dans ELLE S’APPELLE RUBY, le Pygmalion est un jeune écrivain. Calvin (Paul Dano) a écrit un premier livre qui l’a fait connaître comme un génie littéraire. Toutefois, la suite ne va pas de soi; le deuxième livre tarde à venir, ses pages restent blanches. Il y a plus grave, Calvin se trouve peu attirant, on ne l’aime que pour sa célébrité, estime-t-il. Son psychiatre lui conseille alors d’écrire sur la femme de ses rêves. Il s’y met, affine son personnage et voici qu’au fil des lignes, Ruby (Zoe Kazan) se précise et devient réelle… L’idée est charmante, mais que peut-on en faire? A cette question, les réalisateurs étasuniens manquent de réponses. Ils font du remplissage avec des séquences un peu oiseuses, comme celles où Calvin écoute son frère (Chris Messina), personnage lourd, l’abreuver de conseils dépourvus d’humour. Ou celle de la réunion familiale, pas plus légère que les précédentes. Entre les deux, quelques jolis moments trompent l’ennui. Notamment lorsque Calvin prouve à Ruby qu’il la dirige totalement. Cette scène-là, l’avant-dernière, aurait bouclé joliment à cette petite comédie.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 13 |
Geneviève Praplan | 9 |
Anne-Béatrice Schwab | 14 |