Critique
Des copains (deux jeunes filles, trois jeunes gens) se réjouissent de passer un week-end festif dans un chalet isolé au fond des bois. Ils ont tout ce qu’il faut: un camping-car, un tonneau de bière, des boissons plus fortes, de l’herbe... Après un contact un peu réfrigérant avec le tenancier glauque d’une station-service délabrée (la Colombie britannique est belle, mais les indigènes peuvent être rugueux, voir DELIVRANCE de John Boorman...), ils explorent le futur théâtre de leur fiesta. Sans savoir que la bâtisse est truffée de caméras, de micros, de capteurs et de diffuseurs de substances diverses... Ils sont en fait les acteurs involontaires d’une émission de téléréalité au cours de laquelle ils devraient être sacrifiés pour apaiser des divinités antiques reléguées dans des bas-fonds mais assoiffées de sang...
Le film tire toutes les ficelles et les câbles du genre et ne lésine pas sur l’hémoglobine, sur les zombies, les loups-garous et autres monstres. Mais le train-fantôme mâtiné de grand huit est tellement excessif qu’il incite plutôt au rire. Même pas peur!
Note: 6
Daniel Grivel