Critique
Ce long métrage d’un réalisateur peu chevronné a obtenu le Prix spécial du Jury du Festival du film de comédie de l’Alpe-d’Huez. Malgré cette distinction alpine, le film ne vola pas très haut... Laissons-lui toutefois, dans le paysage de la comédie, l’avantage de n’être ni violent ni scabreux ni vulgaire.
A Montréal, David Wosniak (Patrick Huard, qui fait penser un peu à Francis Perrin jeune, strabisme en moins...) est livreur de la boucherie familiale. Quadragénaire, il est un glandeur de bon format: après avoir gagné sa vie comme donneur de sperme dans une clinique privée, il est harcelé par des dealers à qui il doit 80’000 dollars. Comment s’en tirer? Se découvrant père biologique de plus de 500 enfants, dont quelque 140 souhaitent connaître son identité, il essaiera d’obtenir des dommages et intérêts, avec l’aide d’un pote avocat dépassé par les événements...
STARBUCK n’est pas un chef-d’œuvre, mais le cheminement positif de son héros, qui finit par réussir sa vie sentimentale et professionnelle, suscite la sympathie. C’est ce que les spécialistes du franglais appellent un «feel good movie». Et c’est vrai qu’il n’y a parfois pas de mal à se faire du bien...
Note: 12
Daniel Grivel
Appréciations
Nom |
Notes |
Daniel Grivel |
12 |
Geneviève Praplan |
12 |
Anne-Béatrice Schwab |
13 |