Critique
Cette courte comédie romantique sans prétention déploie progressivement un charme qui n’est peut-être pas sans rapport avec les films de Woody Allen. Ce n’est pas un hasard, car Alice (Alice Taglioni), pharmacienne qui vient de reprendre l’officine paternelle, est une passionnée du réalisateur. Via un poster qui ne l’a pas quittée depuis son adolescence, Woody est devenu le confident de son existence et ses œuvres remplacent parfois quelques posologies.
Mais Alice est seule, aussi ses parents, sa sœur et beau-frère cherchent-ils désespérément à la caser, ce qui ne s’avère pas si simple. D’ailleurs, Victor (Patrick Bruel), monteur en alarmes incidemment rencontré, a immédiatement cerné le personnage en avouant qu’«à côté d’elle, le principe d’incertitude est d’une grande simplicité». Autant dire que finesse et bons mots, légèreté et surprises sont au rendez-vous de ce film qui, sans en avoir l’air, scrute le désir amoureux à une époque où il n’est pas facile de tisser durablement. Tout cela serait déjà fort agréable, si en outre cette première réalisation de Sophie Lellouche ne s’offrait pas comme un délicat hommage au clarinettiste de Manhattan qui, visiblement, n’y a pas été insensible.
Note: 15
Serge Molla
Appréciations
Nom |
Notes |
Serge Molla |
15 |
Georges Blanc |
15 |
Daniel Grivel |
15 |