Prometheus

Après des mois de navigation, un vaisseau spatial approche de son objectif, une planète d’où serait issue l’humanité vivant sur la Terre. Toute une équipe de spécialistes, endormis à basse température dans des sarcophages, est tirée de son sommeil en vue d’explorer ce monde inconnu et hostile, qui révèle en effet des signes de civilisation.

A l’enseigne de Prométhée, qui déroba le feu divin au profit des hommes, Ridley Scott propose une «préquelle» d’ALIEN (1979). Les amateurs retrouveront donc avec plaisir les décors et les créatures du peintre suisse Hansruedi Giger, ainsi que l’atmosphère angoissante mettant aux prises une équipe divisée avec des monstres terrifiants. Contrairement aux règles de la science-fiction, qui veulent qu’un robot ne se tourne pas contre ses maîtres humains, on rencontre un androïde au rôle ambigu. Le réalisateur se fait plaisir avec une cascade d’effets spéciaux spectaculaires, des scènes gore, une violence omniprésente. Privilégiant la forme plutôt que le fond, il laisse le spectateur sortir pantelant mais pas plus avancé pour autant...