A l'aveugle

Le commandant Lassalle (Jacques Gamblin), de la Brigade criminelle à Paris, est un policier chevronné mais perturbé par la mort accidentelle de sa femme. Avec son assistante - et admiratrice… - Héloïse (Raphaëlle Agogué), il est appelé à enquêter sur l’assassinat d’une jeune femme dont le cadavre a été découpé en quinze morceaux. Suivent d’autres meurtres, apparemment sans autre lien que le goût de l’auteur pour une certaine mise en scène. L’écheveau des indices se resserre peu à peu et malgré tout autour de Marvik (Lambert Wilson), accordeur de pianos aveugle.

Sur un scénario imaginé par Luc Besson - mais Xavier Palud l’a-t-il lu?… -, produit par Luc Besson, réalisé par un tâcheron, le polar poussif et invraisemblable voit deux bons comédiens à la peine, l’air de se demander ce qu’il font dans cette galère et débitant leurs répliques sur un ton distancié qui renforce le sentiment de leur manque d’implication.