Cheval de guerre

Affiche Cheval de guerre
Réalisé par Steven Spielberg
Titre original War Horse
Pays de production U.S.A.
Année 2011
Durée
Musique John Williams
Genre Drame, Historique, Guerre
Distributeur waltdisney
Acteurs Emily Watson, Niels Arestrup, Peter Mullan, David Thewlis, Jeremy Irvine
Age légal 12 ans
Age suggéré 12 ans
N° cinéfeuilles 653
Bande annonce (Allociné)

Critique

CHEVAL DE GUERRE, le dernier long métrage de Steven Spielberg, sort quelques mois seulement après le lancement de TINTIN. Infatigable, le réalisateur, s’est lancé dans l’adaptation cinématographique d’un roman pour enfants de Michael Morpurgo, qui raconte l’attachement indéfectible d’un cheval et d’un adolescent. Cette amitié résiste à tout, même à l’hécatombe de la guerre de 14-18. Tout commence dans la campagne verdoyante et paisible du Devon si chère à Thomas Hardy et admirablement filmée par Spielberg.

C’est là qu’Albert (Jeremy Irvine) gagne la confiance d’un poulain, Joey, qu’il dresse et entraîne tout en douceur. Lorsqu’ils sont séparés de force et que le superbe cheval bai est vendu à l’armée britannique et envoyé de force en France pour y combattre les Allemands, le film suit l’extraordinaire odyssée du cheval qui traverse la guerre, changeant parfois la vie de ceux qu’il croise. Capturé par les Allemands, il est envoyé au front. Albert décide de s’enrôler dans une mission de secours dans l’espoir de retrouver et libérer son cheval. Le courage du cheval touche les soldats qu’il rencontre et leur restitue un peu de leur humanité. Deux soldats que la guerre oppose vont unir leurs forces pour dégager la monture des barbelés dans lequel elle s’est empêtrée.

«J’ai trouvé bouleversante l’idée d’un animal qui crée un lien entre les hommes», explique Steven Spielberg, qui, après IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, s’est attaqué à la Grande Guerre, qui marque le début des massacres de masse, ce que le réalisateur se contente de suggérer. On comprend l’atrocité de la guerre mais on ne la subit pas de plein fouet. Le film se veut avant tout un plaidoyer contre la guerre et une histoire d’amitié destiné à un public jeune. Si invraisemblable soit-elle, l’histoire de ce cheval et de cet adolescent est attachante et touche en nous une corde sensible, sans doute à cause de ce cheval magnifique, tendre et magique, pour le rôle duquel il a fallu faire appel à une dizaine de montures.

Appréciations

Nom Notes
Georges Blanc 12
Daniel Grivel 12
14
Serge Molla 14
Geneviève Praplan 9
Antoine Rochat 8
Anne-Béatrice Schwab 7
Maurice Terrail 6
Philippe Thonney 5