Critique
Le Père Noël, forcément, est père, grand-père, fils, petit-fils, etc. La dynastie remonte à Nicolas, évêque de Myre, dont la Légende dorée veut qu’il ait ressuscité trois enfants mis au saloir par un méchant boucher... De saint Nicolas à Santa Claus, jovial barbu en houppelande rouge popularisé par la publicité d’une non moins populaire limonade gazeuse, il n’y a qu’un pas...
Les studios Aardman (WALLACE ET GROMIT, CHICKEN RUN) s’amusent à revisiter l’imagerie traditionnelle du gros bonhomme rouge, de son traîneau ubiquiste et de ses rennes dont personne n’est capable de se rappeler les noms - sinon celui de Randolph au nez rouge...
Dans sa base ultra high-tech du pôle Nord, le Père Noël, avec la collaboration de milliers d’elfes, planifie sa livraison de jouets, avec la collaboration de son fils aîné, Steve, sorte de Rambo en tenue d’assaut sapin... Malgré la stratégie «chirurgicale», un couac surgit: une petite fille risque de ne pas recevoir son cadeau. Arthur, le cadet, relégué au service du courrier, mettra tout en œuvre pour réparer l’erreur...
Vu en version française, le film n’emballe guère. Les références très anglo-saxonnes risquent d’échapper aux jeunes spectateurs, que les quelques gags et effets de jeu vidéo divertiront peut-être cependant.
Note: 9
Daniel Grivel
