Aventures de Tintin (Les): Le secret de la Licorne

Affiche Aventures de Tintin (Les): Le secret de la Licorne
Réalisé par Steven Spielberg
Pays de production U.S.A., Nouvelle-Zélande
Année 2011
Durée
Musique John Williams
Genre Aventure, Animation, Action
Distributeur waltdisney
Acteurs Daniel Craig, Jamie Bell, Andy Serkis, Simon Pegg, Nick Frost
Age légal 7 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 646
Bande annonce (Allociné)

Critique

Attendues comme le Messie... voici donc Les Aventures de Tintin à la sauce Spielberg, concrétisation d’un projet longtemps caressé. Comme on dit, on est plutôt déçu en bien. Evidement, les tintinophiles avertis (nous avons la prétention d’en être) tiqueront peut-être sur l’amalgame de trois albums - Le secret de la licorne, Le crabe aux pinces d’or et Le secret de Rackham le Rouge -, et telle liberté prise par rapport à la Bible hergéienne: Bianca Castafiore (Kim Stengel) ne pousse pas l’incontournable Air des bijoux... Au reste, des personnages familiers comme Milou, le capitaine Haddock (Andy Serkis), les Dupond-t, le fidèle Nestor (Enn Reitel), l’affreux Allan (Daniel Mays), Omar Ben Salaad (Gad Elmaleh), ainsi que le Karaboudjan et l’hydravion sont au rendez-vous. Manquent le professeur Tournesol et Oliveira de Figueira (Danny De Vito), camelot portugais, coupé au montage.

Le film commence par un joli hommage à Hergé: portraitiste ambulant au marché aux puces où Tintin achètera la maquette de la Licorne qui mettra le feu aux poudres (!), croque le visage du jeune reporter; à l’arrière-plan, on reconnaît un trombinoscope de ses protagonistes. Le spectateur est entraîné dans une cascade d’aventures trépidantes pleines de clins d’œil à Indiana Jones, à Pirates des Caraïbes et autres trains-fantômes spielbergiens, habilement enchaînées... Le duel final voit les sabres remplacés par des grues navales.

Spielberg a recouru à la technique de la «performance capture», dans laquelle les évolutions des acteurs, revêtus de capteurs, sont enregistrées et peuvent être complétées par des artifices informatiques. Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux) a fourni son usine à effets spéciaux. Le tout donne un divertissement qui se suit sans ennui, et le Tintin de Jamie Bell n’oblitère pas trop la figure dessinée par la ligne claire de Hergé. Reste à savoir si la jeune génération, nourrie à la mamelle des mangas, goûtera le charme d’un héros plus qu’octogénaire...

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 14
Geneviève Praplan 12
Maurice Terrail 13