Critique
Troisième film d’animation d’Eric Bergeron (LA ROUTE D’ELDORADO, GANG DE REQUINS), UN MONSTRE A PARIS sévit pendant la grande crue de la Seine en 1910, plongeant (!) le spectateur dans de jolis décors Belle Epoque et des costumes à l’avenant. Albert, timide opérateur de cinématographe, se trouve entraîné dans une aventure palpitante. Dans le repaire d’un savant à la Champignac, une puce atteinte par une mixture de croissance ultrarapide devient géante et sème la panique. Le préfet Maynott se fait fort (des Halles...) de capturer le monstre, avec l’aide d’un commissaire de police à la Dupond-t. Mais une protectrice inattendue s’interpose: Lucille, chanteuse-vedette du cabaret «L’Oiseau Rare»...
L’animation est bien menée, les dialogues et l’humour sans vulgarité. Les voix de Vanessa Paradis et de -M- forment un duo agréable à entendre, bons et méchants sont bien typés, les rôles vocaux bien distribués. Un moment plaisant pour les grands enfants...
Note: 14
Daniel Grivel