Critique
Dans un futur proche, la boxe n’oppose plus que robots high-tech anthropomorphes de 900 kg et environ 2,5 m de haut, dotés d’une force, d’une endurance et d’une brutalité sans pareilles. Un ancien boxeur, Charlie Kenton (Hugh Jackman), manager raté de telles machines, va devoir faire équipe avec son fils Max (Dakota Goyo), avec lequel il avait perdu tout contact. Ensemble, ils vont essayer de remonter la pente, participer à nouveau à des combats, jusqu’à peut-être faire de leur «bricolage» un champion toute catégorie.
Librement adapté d’une nouvelle de Richard Matheson, ce film, lesté d’une bande-son assourdissante, tente de revenir sur les difficiles relations père-fils et d’offrir un véritable récit de science-fiction où la violence se médiatise le plus souvent au travers de quelques monstres de technologie. L’ensemble se présente finalement moins hétérogène qu’on n’aurait pu le craindre, même si l’on n’échappe pas à quelques clichés et que, hormis les deux personnages principaux, les autres caractères sont presque transparents. On constatera que les rings du futur déchaînent tout autant de passions et de magouilles que lorsque s’y opposaient directement des hommes, ce qu’apprécieront certainement cette fois-ci les amateurs de TRANSFORMERS, pour autant qu’ils n’en demandent pas trop à Hugh Jackman, toujours aussi fier d’arborer ses muscles face à des machines.
Note: 9
Serge Molla