Critique
Le cinéaste John Singleton est connu pour avoir tourné - entre autres - 2 FAST & FURIOUS. Avec IDENTITE SECRETE, on se retrouve sur le même registre, celui du film d’action au concept simple: une énigme est posée dès le départ, la mise en scène sera efficace, le rythme soutenu sans relâche, et l’on appliquera les règles du thriller d’espionnage.
Nathan Price (Taylor Lautner, découvert dans la saga TWILIGHT), 20 ans, fait un cauchemar récurrent: une femme meurt sous ses yeux. Il tombe par hasard, en consultant un site de personnes disparues, sur une photo de lui lorsqu’il était enfant; il a alors la désagréable impression de vivre une vie qui n’est pas la sienne. Ses parents sont-ils vraiment les siens?
A partir de là, tout se complique. Alors qu’il cherche à comprendre et à rassembler les premières pièces d’un puzzle mystérieux, il est pris en chasse par des agents gouvernementaux de la CIA (espionnage et secrets d’Etat, ça fait sérieux, et y’a rien à expliquer!) et par une bande de truands russes (bien sûr!) Obligé de fuir, Nathan s’efforcera dès lors de sauver sa peau ainsi que celle de sa petite amie Karen (Lily Collins) qui va l’accompagner durant la fin d’un film se résumant en une fastidieuse course-poursuite où seront conviés faux alliés et vrais tueurs, espions infiltrés et exfiltrés, cascades à gogo et traques, affrontements musclés et armés. L’argument? Il faut mettre la main sur une liste de vingt-cinq personnes qui ont volé des secrets d’Etat (lesquels? cf. plus haut).
Du héros charismatique (?) Nathan à la crapule Victor Kozlow (Michael Nyqvist), en passant par la psy de service (Sigourney Weaver) et bien d’autres, IDENTITE SECRETE peine à susciter l’intérêt et ressemble à un produit formaté destiné à prendre en otage l’attention du spectateur. Pour quoi au juste?
Note: 7
Antoine Rochat
