Honey 2

Affiche Honey 2
Réalisé par Bille Woodruff
Pays de production U.S.A.
Année 2011
Durée
Musique Tim Boland, Sam Retzer
Genre Musical, Comédie
Distributeur Universal Pictures International France
Acteurs Katerina Graham, Seychelle Gabriel, Randy Wayne, Mario López, Christopher 'War' Martinez
N° cinéfeuilles 641
Bande annonce (Allociné)

Critique

Maria (Katerina Graham), 18 ans, sort de prison. Elle a eu quelques démêlés avec la justice, suite à un petit cambriolage qui a mal tourné. Reprenant le chemin du Bronx, elle cherche à s’inventer une vie plus «réglo» dans le quartier de son enfance.

Dans un premier opus datant de 2004 - et déjà réalisé par Bille Woodruff -, la jeune danseuse Honey Daniels (Jessica Alba) avait rapidement gravi les échelons de la célébrité. Dans HONEY 2, on applique la même recette: Maria (qui a perdu ses parents) est recueillie par la mère de Honey et trouve d’abord un petit boulot chez un sympathique épicier qui l’aidera à nouer les deux bouts. Elle reprendra par la suite contact avec le monde de la danse hip-hop, recroisant dans les boîtes et les clubs ses anciennes (plus ou moins bonnes) copines et ses anciens (gentils ou méchants) petits amis. Elle prendra la tête d’un nouveau groupe de danseurs.

De répétitions en spectacles, le film suit un cours convenu: la mise en scène se borne à enregistrer les chorégraphies, la musique se fait répétitive, les dialogues sont d’une platitude extrême, mais HONEY 2 ira son petit bonhomme de chemin jusqu’à la Battle Zone télévisée finale. Rien d’imprévu donc dans cette (longue) comédie hip-hop destinée aux amateurs d’un genre qui tient tout autant de l’art de la danse que des exploits physiques et acrobatiques.

Avec son lot de petits conflits liés à l’adolescence (flirts et trahisons, ruptures et réconciliations, coups de blues, pleurs, euphorie, mélodrame et bons sentiments, tout y passe…), cette comédie musicale plaira-t-elle au jeune public auquel elle est sans doute destinée? Festival de clips et d’artifices visuels (on abuse des ralentis, comme pour les matches de tennis!) et accumulation de séquences chorégraphiques qui se ressemblent, ce feuilleton musical télévisé n’apporte rien de nouveau sous les sunlights.

Note: 6

Antoine Rochat