Critique
Ouf! diront certains... C’est la lutte finale d’un héros de renommée internationale contre un être ténébreux et malfaisant, la conclusion d’une saga qui a tenu les «moldus» en haleine pendant dix ans et qui a rapporté un saladier aux producteurs, dont l’heureuse auteur du feuilleton... En une semaine de projection, les rentrées financières ont battu des records.
Qu’ajouter? La péroraison est longue et complexe, il faut être un familier des livres de Mme J. K. Rowling pour s’y retrouver dans le foisonnement de personnages et de situations ainsi que dans le langage des sorciers. On saisit bien que l’affrontement des forces du bien et du mal va atteindre son apogée. Harry Potter (Daniel Radcliffe) et ses compagnons ayant mûri (et leurs lecteurs avec eux), les scènes sont plus explicites et plus sinistres. Harry finira par triompher de Lord Voldemort (Ralph Fiennes), dont le masque figé est éclipsé par le jeu de l’inquiétant Severus Rogue (Alan Rickman).
Le film de David Yates répondra probablement aux attentes des vétérans de la saga mais risque de désarçonner ceux qui prennent la monture au vol. Sans compter que certains effets spéciaux sont du genre carton-pâte, que le relief n’ajoute rien et que la musique d’Alexandre Desplat est soûlante...
Note: 10
Daniel Grivel
