Limitless

Affiche Limitless
Réalisé par Neil Burger
Pays de production U.S.A.
Année 2011
Durée
Musique Paul Leonard-Morgan
Genre Thriller
Distributeur elitefilms
Acteurs Anna Friel, Abbie Cornish, Bradley Cooper, Juliette Chappey, Johnny Whitworth
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 639
Bande annonce (Allociné)

Critique

Tiré d’un roman («The Dark Fields», d’Alan Glynn) et pratiquant le mélange des genres, Limitless relève du polar, de la science-fiction et parfois de la comédie dramatique.

Ecrivain raté, Eddie Morra (Bradley Cooper) vit à New York. Il a de la peine à se remettre d’une difficile séparation avec sa petite amie Lindy (Abbie Cornish). Un jour, il rencontre Vernon (Johnny Whitworth), ex-beauf dealer, et lui fait part de sa déprime et de ses difficultés à écrire. Vernon lui remet alors une petite pilule, la NZT-48, en lui disant que ce médicament expérimental permet de reprendre pied et de développer des capacités intellectuelles hors du commun. Vite fait bien fait, Eddie l’avale, et le voilà qui se démultiplie pour mettre de l’ordre dans ses affaires et ranger le capharnaüm qui lui tient lieu d’appartement. En moins de trois jours, il écrit un livre, apprend l’italien et l’espagnol. Il a réponse à tout, il plane, bref c’est la belle vie, les amours…

La suite de l’intrigue ne sera pas dévoilée, mais on précisera tout de même que l’existence d’Eddie va se compliquer. Il découvrira les intérêts cachés et les magouilles financières d’un certain monde pharmaceutique. Il fera la connaissance du magnat Carl Van Loon (incarné par Robert De Niro), et Limitless se transformera dès lors en un thriller d’action, glissant vers les querelles de fric, les rivalités entre malfrats et les règlements de comptes attendus et sanglants. Finie l’euphorie initiale, voici venir le temps des ennuis. Et des assassins. Avant un happy end qui aura un peu de peine à se mettre en place.

Le film de Neil Burger fait long feu. Les prémices une fois posées, son déroulement n’offre plus guère de surprises, le héros ayant toujours un comprimé miracle dans sa poche. Les événements s’enchaînent, sans grand intérêt, les complications de tous ordres surgissent, mais l’on a vite compris que le héros va s’en sortir à chaque fois, en avalant une nouvelle pilule. Le spectateur, lui, a bien de la peine à avaler la sienne.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 7
Daniel Grivel 6