Critique
Une ville française, proche de la mer, le chômage d'un homme et d'une femme, le supermarché où ils font leurs courses, qui leur donne encore l'illusion d'exister. Voilà le décor de ce film qui réussit plutôt bien ces deux portraits, celui de la femme Marie-Do (Valéria Bruni Tedeschi), celui de l'homme Pierre (Patrick Dell'Isola). Portrait tragique, sombre, de Marie-Do, délaissée par son mari (Sergi Lopez), cherchant en Pierre, cadre au chômage, donc un peu de la même espèce qu'elle, une consolation, un amour, un espoir.
Au total, un film pesant, pas très gai, un cinéma-vérité qui manque un peu justement de moments d'aération et peut-être d'une issue heureuse, d'un happy-end. Le titre se décline dans tous les sens: le désoeuvrement, l'impossibilité de retrouver un emploi, ou commencer une nouvelle vie.
Ancien membre