Défense Lincoln (La)

Affiche Défense Lincoln (La)
Réalisé par Brad Furman
Titre original The Lincoln Lawyer
Pays de production U.S.A.
Année 2011
Durée
Musique Cliff Martinez
Genre Thriller, Drame
Distributeur elitefilms
Acteurs Matthew McConaughey, Ryan Phillippe, Josh Lucas, Marisa Tomei, John Leguizamo
Age légal 14 ans
Age suggéré 14 ans
N° cinéfeuilles 637
Bande annonce (Allociné)

Critique

Avocat peu scrupuleux des motards, des dealers et des petites frappes en tous genres, Michael Haller (Matthew McConaughey) est prêt à tout pour faire gagner les criminels qu’il défend, du moment que ça lui rapporte de l’argent. Toujours entre deux tribunaux, il travaille à l’arrière de sa voiture, une Lincoln noire. Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre de vrais voyous et de petites canailles, il croit décrocher l’affaire de sa vie quand Louis Roulet (Ryan Philippe), richissime fils à maman de Beverly Hills, lui confie sa défense. Ce dernier est accusé d’avoir passé à tabac une prostituée, mais il jure ses grands dieux qu’il est innocent. Ce serait bien la première fois que Michael Haller défendrait un véritable innocent. Cela l’excite. Mais ce qui semblait être une affaire juteuse et vite expédiée se transforme en un redoutable duel entre deux virtuoses de la manipulation.

En pleine affaire DSK, cette adaptation de La défense Lincoln de Michael Connelly donne un éclairage intéressant pour mieux comprendre le fonctionnement de la justice américaine. L’avocat peu scrupuleux se retrouve vite confronté à un véritable dilemme moral. Comment va-t-il accorder conscience professionnelle et éthique personnelle? Si l’adaptation de Brad Furman, dont c’est le deuxième film, est fidèle au roman de Connelly, le personnage de l’avocat campé par Matthew McConaughey est à la fois un peu trop glamour et trop bling bling pour ressembler au personnage imaginé par Connelly, défraîchi par les heures de travail passées dans sa Lincoln et par sa vie familiale et sentimentale plutôt en piteux état. Il lui manque un peu de bouteille. Le scénario tenant bien la route et la mise en images de Brad Furman étant sobre, on passe un bon moment. Sans plus.

Appréciations

Nom Notes
9