Réalisé par | Alexandre Coffre |
Pays de production | France |
Année | 2011 |
Durée | |
Musique | Eric Neveux |
Genre | Comédie |
Distributeur | montblanc |
Acteurs | Didier Flamand, Pascale Arbillot, Laurent Lafitte, François Damiens, Gilles Cohen |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 632 |
Adaptation d’une nouvelle d’un écrivain anglais (Matthew Kneale), Une pure affaire permet de retrouver François Damiens (Rien à déclarer) et Pascale Arbillot (Les Petits Mouchoirs), tous deux réunis dans cette fantaisie tout auréolée du Prix du film de comédie du Festival de l’Alpe d’Huez 2011. Voici donc David, avocat un peu terne et las de son métier, et Christine, qui vient de perdre son job. Quand on saura qu’ils ont deux enfants proches de l’âge ingrat, on aura toutes les coordonnées de la famille. Et le sentiment que leur vie n’est pas très excitante.
Un soir, alors qu’il sort son chien, David (on ne donnera pas tous les détails) hérite fortuitement d’une valise remplie à ras bord de sachets de cocaïne. Une bonne occasion d’améliorer l’ordinaire, se dit-il, et un bon moyen de relancer son existence. Ce qu’il va faire d’ailleurs sans trop se poser de questions, avec la collaboration de tout son entourage - beau-père y compris -, et ce malgré les velléités des propriétaires de la fameuse valise de tenter de récupérer leur bien.
Les qualités du film sont à rechercher avant tout dans l’écriture et le rythme du récit plutôt que dans une intrigue à rebondissements qui flirte avec l’invraisemblable. Le réalisateur Alexandre Coffre a su trouver la bonne distance qui permet, avec humour, de déguster les événements: les clins d’œil (au monde des trafiquants, à celui des avocats) sont fréquents, les dialogues sonnent juste, la parodie (du polar) fait plaisir. Une loufoquerie discrète pointe le bout du nez, sans jamais verser dans la caricature, et sans s’embarrasser non plus de considérations morales. Bisbilles et réconciliations, moments dramatiques et instants de bonheur jalonnent l’itinéraire de cette «pure affaire» qui ne prendra fin - et encore - qu’à l’ultime plan.
On reprochera peut-être à Une pure affaire d’être une histoire à rallonges, souvent téléphonée (et vivent les portables!), mais on reconnaîtra à cette comédie légère d’avoir choisi la tonalité adéquate, celle du sourire et de l’élégance.
Antoine Rochat
Nom | Notes |
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Antoine Rochat | 12 |
Georges Blanc | 11 |