Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Affiche Arrietty, le petit monde des chapardeurs
Réalisé par Hiromasa Yonebayashi
Pays de production Japon
Année 2010
Durée
Musique Simon Caby, Cécile Corbel
Genre Animation, Fantastique
Distributeur frenetic
Acteurs Amy Poehler, Will Arnett, Saoirse Ronan, Moises Arias, Tom Holland (II)
Age suggéré 7 ans
N° cinéfeuilles 631
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le studio japonais Ghibli, connu pour les films de Miyazaki (Le Voyage de Chirico, Princesse Mononoké...), propose ici le quatrième dessin animé de Yonebayashi. Le réalisateur s’est inspiré de la série de romans pour enfants Les Chapardeurs de Mary Norton, écrivain britannique disparue en 1992, qui avait imaginé tout un petit monde d’êtres humains en miniature cachés dans des habitations «normales».

C’est ainsi que, dans la banlieue tokyoïte, on fait la connaissance de la minuscule Arrietty et de ses parents. La maman, timide voire timorée, s’occupe du coquet intérieur tandis que le père s’aventure dans le monde des grands pour y chiper des biens de première nécessité. Il faut se garder d’être repérés, sous peine de devoir se trouver un nouvel abri - sans parler de la menace de la gouvernante, du chat et des rats... La vie d’Arrietty change lorsqu’arrive Sho, un «grand» garçon qui doit se reposer avant de subir une grave opération.

Comme d’habitude, le scénario s’intéresse aux rapports entre les êtres et la relation avec la nature. A cet égard, il faut relever la splendeur des décors: les feuillages, les fleurs, les coléoptères, les papillons, les poissons, les perles de rosée... tout semble sorti des bons vieux albums du Père Castor (les personnages de Mary Norton ont été créés au début des années 50). On entre avec ravissement dans le monde miniature et dans la maison de poupées qui fait rêver Arrietty et sa mère. Contrairement à tant de films d’animation, la narration n’est pas menée à un train d’enfer, et on se laisse prendre par la main dans un univers poétique et pourtant réaliste. En un temps de crise économique pour beaucoup, l’idée d’«emprunter» plutôt que d’amasser des biens de consommation est plutôt sympathique...

Daniel Grivel

Appréciations

Nom Notes
Daniel Grivel 16
Georges Blanc 16