Chance de ma vie (La)

Affiche Chance de ma vie (La)
Réalisé par Nicolas Cuche
Pays de production France
Année 2011
Durée
Musique Christophe La Pinta, Valérie Deseine
Genre Comédie, Romance
Distributeur frenetic
Acteurs Armelle Deutsch, Virginie Efira, François-Xavier Demaison, Thomas Ngijol, Raphaël Personnaz
Age légal 7 ans
Age suggéré 10 ans
N° cinéfeuilles 630
Bande annonce (Allociné)

Critique

Le comble, pour un conseiller conjugal, c’est d’avoir une vie amoureuse désastreuse… Julien (François-Xavier Demaison) en fait l’amère expérience: s’il parvient à réconcilier in extremis un couple qui se dispute à l’église au moment de l’échange des anneaux, il est en revanche incapable de vivre quinze jours avec une femme sans déclencher des catastrophes. A chaque fois, il porte la guigne à sa conquête, et tout se termine en accident, incendie ou hospitalisation d’urgence…

Dresser le portrait du véritable porte-malheur: une bonne idée de base, mais c’est un peu tout. La Chance de ma vie glisse très vite en direction d’un vaudeville assez convenu, qui peine à trouver ses marques et son rythme. L’intrigue - les dialogues sont envahissants et la musique omniprésente - est cousue de fil blanc: Julien fera la connaissance de Joanna (Virginie Efira), «designeuse» de son métier dans le monde de l’automobile. Il lui portera la poisse, elle le quittera, il la retrouvera bien sûr. Le cinéaste a tenté d’adopter le style léger de la comédie sentimentale, mais sans succès. Il ne suffit pas de multiplier les situations de malentendus, de pratiquer l’humour scabreux (rayon sex-shop, homo et quiproquos X), d’accumuler les gags souvent attendus ou les catastrophes en série, ou de saupoudrer le tout avec quelques sketches ou numéros d’acteur sans rapport avec les événements, pour donner corps et style à un film.

Les comédiens - leurs personnages sont stéréotypés et sonnent parfois creux - font leur boulot, avec une mention spéciale à Virginie Efira, une Joanna rigolote qui parvient à sauver certaines séquences par sa légèreté et son air de ne pas y croire. Restent peut-être une ou deux scènes à sauver - un échange fortuit de porte-documents déclenche un joyeux imbroglio -, mais l’ensemble ressemble davantage, dans son rythme et son traitement, à une comédie formatée pour la télévision qu’à du vrai cinéma.

Antoine Rochat

Appréciations

Nom Notes
Antoine Rochat 8