Réalisé par | Edward Zwick |
Pays de production | U.S.A. |
Année | 2010 |
Durée | |
Musique | James Newton Howard |
Genre | Romance, Comédie |
Distributeur | foxwarner |
Acteurs | Oliver Platt, Jake Gyllenhaal, Anne Hathaway, Hank Azaria, Josh Gad |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 628 |
Edward Zwick, dont on se souvient des Diamants de la guerre, dénonciation crue du trafic de diamants en Afrique, s’est ici inspiré d’un livre de Jamie Reidy, où l’auteur évoque ses expériences au service des Laboratoires Pfizer, heureux inventeurs du viagra et omniprésent à l’image. L’histoire se déroule donc dans les années 90, à Pittsburgh, et décrit le cheminement de Jamie (Jake Gyllenhaal), jeune délégué médical au charme ravageur qui s’emploie à promouvoir antidépresseurs et stimulants sexuels, en faisant le siège de médecins en vue et, pour commencer, de leurs secrétaires... Une seule belle, Maggie (Anne Hathaway), semble lui résister; il faut dire qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson à 26 ans... une «perle» rare, puisque cette pathologie se déclare autour de la quarantaine et le plus souvent autour de la soixantaine!) Plus encore que Jamie, elle entend vivre au jour le jour et refuse tout engagement sentimental.
Les deux comédiens font ce qu’ils peuvent pour sauver cette Love Story où la leucémie est remplacée par une maladie neurologique. Si le gorillage des méthodes commerciales des grandes sociétés pharmaceutiques (cadeaux, pots de vin, congrès plus touristiques que scientifiques) est assez savoureux, le film oscille sans succès entre la farce grasse (il en faut pour fourrer les dindes des fêtes...) et mélo (on a droit à une authentique séance de groupe parkinsonien littéralement collée dans la bobine!)
Daniel Grivel
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 8 |
Georges Blanc | 5 |
Anne-Béatrice Schwab | 8 |