Après des années de croisade en Terre sainte, le templier Behmen (Nicolas Cage) et son compagnon d’armes Felson (Ron Perlman), reviennent en Europe, désabusés par tous les massacres de civils innocents perpétrés au nom de Dieu. Ils découvrent leur pays ravagé par la peste noire et sont arrêtés. Accusés d’avoir déserté, ils risquent la prison. Ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter une étrange mission. Ils doivent escorter une jeune femme, désignée comme la sorcière responsable de l’épidémie, jusqu’à un mystérieux monastère où elle sera jugée et où sera pratiqué un rituel purificateur pour éradiquer la malédiction de la peste.
Après les combats de chevaliers déchaînés du début du film, on a droit à un improbable périple à travers une forêt épaisse, hantée par des loups sanguinaires, sur un pont suspendu qui ne tient plus qu’à un fil, avec en prime l’apparition de phénomènes surnaturels inquiétants. La jeune femme est-elle un ange ou un démon? Behmen est persuadé qu’elle n’est qu’un bouc émissaire et une victime expiatoire. Le film vire au thriller fantastico-héroïque assez plat, qui décevra sûrement les amateurs du genre. Dominic Sena qui a connu son premier vrai succès public au cinéma en dirigeant Nicolas Cage et Angelina Jolie dans 60 SECONDES CHRONO, a sans doute voulu miser à nouveau sur l’acteur américain. Si celui-ci tire son épingle du jeu avec ses allures de héros fatigué, pris de remords, et parvient à sauver la jeune femme du bûcher, il n’arrive pas à sauver le film de la noyade!
