Réalisé par | Jake Scott |
Pays de production | U.S.A., Grande-Bretagne |
Année | 2010 |
Durée | |
Musique | Marc Streitenfeld |
Genre | Drame |
Distributeur | looknow |
Acteurs | James Gandolfini, Kristen Stewart, Melissa Leo, David Jensen, Lance E. Nichols |
Age légal | 14 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 625 |
Huit ans après la mort accidentelle de leur fille unique, le couple Riley peine à communiquer et à reprendre vie. Lors d’un déplacement professionnel, Doug (James Gandolfini) rencontre fortuitement Mallory (Kristen Stewart), jeune strip-teaseuse dans un club de La Nouvelle-Orléans; elle a presque l’âge de leur fille perdue. L’affection paternelle qu’il ressent alors sera-t-elle capable de changer le cours des choses? Jusqu’à transformer son couple et l’existence de cette jeune fille? Ce qui frappe au premier abord, c’est le ton retenu de la réalisation. Là où l’on pouvait craindre le pire, vu le sujet, et s’aventurer, via quelques étapes bien dosées, à un happy end aussi improbable que convenu, Jake Scott - fils de Ridley - propose un film empreint d’une grande humanité où les paroles et les douleurs sonnent juste, tout particulièrement celles éprouvées par le couple.
Le décor (la banlieue glauque de La Nouvelle-Orléans), et l’enfermement des êtres dans leur solitude, leurs douleurs et leurs secrets sont traités sans surlignage, et lorsque les visages en disent long, paroles et musique s’estompent. Mais le film repose tout particulièrement sur les larges épaules de James Gandolfini sur lesquelles pèse le poids d’une enfant qui n’est plus et qui lui manque tant. Et dont une question résonnera longtemps: «Peut-on devenir la petite fille de quelqu’un?»
Note: 14
Serge Molla
Nom | Notes |
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Serge Molla | 14 |
Georges Blanc | 16 |
Daniel Grivel | 15 |
Geneviève Praplan | 15 |
Anne-Béatrice Schwab | 12 |