Sauvage

C’est l’histoire d’une étrange relation entre une jeune citadine rebelle, Adriana, et un vieux misanthrope, Bernard, dans une vallée perdue du Mercantour, haut lieu d’une nature toute puissante et sauvage. La rencontre entre ces deux solitudes les amènera chacun à une forme de rédemption.

On se souvient avec bonheur du réalisateur de LA MERIDIENNE et on aurait aimé dire grand bien de son dernier film. Hélas il n’en sera rien. A la lecture du synopsis, on était pourtant impatient d’en découvrir la réalisation. D’autant plus lorsqu’on lit Patrick Ferla disant que «SAUVAGE est un road movie des sentiments, un film élégant qui a le goût de la morsure du citron et que Jean-François Amiguet est un magicien très doux pour qui l’amour est toujours en fuite». Cela débute par un thriller, pour se poursuivre en un western et se focaliser sur une rencontre débouchant sur une «rédemption», selon le terme employé par le cinéaste. Mais que tout cela est pesant et lent à se mettre en place, on joue sur des silences, sur des regards, sur les quelques paroles échangées, on attend des éclaircissements, d’un ciel souvent trop chargé et sur le passé de chacun des protagonistes. Disons cependant que les acteurs sont bons, et que Jean-Luc Bideau, pour une fois, n’en fait pas trop!

Note: 9