Réalisé par | Benoît Jacquot |
Pays de production | France |
Année | 2010 |
Durée | |
Musique | Bruno Coulais |
Genre | Drame |
Distributeur | agorafilms |
Acteurs | Isild Le Besco, Jérôme Kircher, Nahuel Perez Biscayart, Bernard Rouquette, Mathieu Simonet |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 623 |
Lever de rideau pittoresque: population paysanne en hardes, charrois, soleil et poussière. On est dans un patelin du midi de la France, en 1865. Dans une austère demeure un peu à l’écart vivent le Dr Hugues (Bernard Rouquette), «médecin des pauvres», sa fille Joséphine (Isild Le Besco) et leur gouvernante bigote. La belle enfant est courtisée par un jeune premier un peu poète, mais épiée et convoitée par un non moins jeune vagabond apparemment muet - et qui aurait mieux fait de l’être, à entendre la manière dont il estropie le français..., Timothée (Nahuel Perez Biscayart). Celui-ci l’envoûte, la viole et la domine à un point tel qu’elle le suit dans ses errances glauques. Elle est tour à tour attirée et révulsée par le sauvageon aux dents pourries et aux ongles toujours en deuil, et cette ambivalence durera jusqu’à l’arrestation et au procès du ravisseur.
Apparemment, Benoît Jacquot (plus heureux dans sa transposition à l’écran de La Tosca) a un faible pour Isild Le Besco, déjà déflorée dans SADE. L’actrice est il est vrai peu avare de ses appas (on n’aura désormais plus de doutes sur la couleur naturelle de sa chevelure...) et semble apprécier de jouer - si l’on peut dire - ce syndrome de Stockholm à la sauce XIXe.
Dans cette sauce, quelques morceaux de L’Enfant sauvage et Le Juge et l'assassin, du navet. Comment appelle-t-on déjà cette potée à l’ancienne? Ah oui! une daube...
Daniel Grivel
Nom | Notes |
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Daniel Grivel | 7 |