Réalisé par | Isabelle Mergault |
Pays de production | France |
Année | 2009 |
Durée | |
Musique | Bob Lenox, CECILEM |
Genre | Comédie |
Distributeur | pathefilms |
Acteurs | Daniel Auteuil, Sabine Azéma, Medeea Marinescu, Agnès Boury, Anne-Sophie Germanaz |
Age légal | 7 ans |
Age suggéré | 14 ans |
N° cinéfeuilles | 622 |
Pour son troisième film en tant que réalisatrice, Isabelle Mergault voulait parler des personnes «qui s’éteignent à petit feu», de celles qui ne trouvent plus aucun goût à la vie. Mais, au bout du film, on ne voit toujours pas ce qu’elle apporte au sujet. Peut-être est-ce parce qu’elle ouvre d’autres questions… l’erreur judiciaire, par exemple, l’adoption mal vécue, voire les conséquences d’un accident cérébral… L’ennui, c’est qu’elle n’en traite aucune dans ce film qui vagabonde entre les invraisemblances, le comique facile et la romance.
Son histoire commence dans la prison où Constant (Daniel Auteuil) purge injustement une peine de dix ans. Certes, il a tué, mais c’était par accident. Une hospitalisation lui offre l’occasion de s’évader et il se réfugie dans une péniche vide. C’est là qu’il découvre Silvia (Medeea Marinescu). La jeune femme ne perd pas le nord et lui donne le choix: soit elle dénonce Constant à la police, soit il accepte de tuer sa belle-mère adoptive (Sabine Azéma) pour qu’elle puisse en hériter et enfin commencer sa vie.
«Pour faire rire, je préfère partir d’une base a priori pas très drôle, le rire devient plus subtil», déclare la réalisatrice. Elle aurait raison si elle campait sérieusement les problèmes qu’elle aligne au lieu de les tourner en ridicule dès le début. N’est pas auteur qui veut, et faire rire est beaucoup plus difficile que faire pleurer. Ce n’est pas encore ce film qui donnera à Daniel Auteuil un rôle à sa mesure.
Geneviève Praplan
Nom | Notes |
---|---|
Geneviève Praplan | 6 |
Serge Molla | 12 |
Daniel Grivel | 12 |