Shrek 4 - Il était une fin

Issu comme les trois épisodes précédents des studios Dreamworks, concurrents de Walt Disney, SHREK 4 - IL ETAIT UNE FIN clôt la saga de l’ogre vert facétieux et goguenard. Aussi réussi et abouti que les trois premiers, sortis à partir de 2001, cette ultime livraison devrait offrir un atout supplémentaire avec l’arrivée de la 3D. En fait, le gadget des lunettes assombrit les couleurs et pèse sur le nez sans supplément d’âme ni d’émotion.

Le prétexte à de nouvelles aventures est le petit coup de blues qui assaille notre ogre préféré, englué qu’il est dans son rôle de papa poule au service de ses trois adorables ogrelets. Pris par la routine et gagné par l’ennui d’une vie trop tranquille aux côtés de sa chère Fiona, il est rattrapé par la nostalgie du temps où il était un vrai ogre qui faisait peur à tout le royaume.

Et c’est la plongée dans des aventures trépidantes qui permettent de retrouver tous ces bons vieux compagnons ou ennemis irréductibles, l’âne, le dragon, le Chat Potté, Merlin l’enchanteur, les sorcières… Et l’on retrouve avec plaisir les mêmes voix que dans les épisodes précédents, toutes appartenant à de grands comédiens, tant en français qu’en V.O.

La surprise émerveillée du monde original révélé lors de la sortie du premier épisode ne peut évidemment plus opérer, mais SHREK 4 résiste allégrement à l’usure et continue à ravir avec de belles trouvailles, des réparties et des situations pleines d’humour; l’excellente bande-son, les moult clins d’œil et références sont toujours aussi efficaces et mettent en valeur la subtilité et l’humanité des caractères, la bienveillance et la bonhomie des personnages.

Une sortie de 7 à 77 ans (et au-delà) à ne pas manquer!