Draquila - L'Italie qui tremble

La réalisatrice est documentariste, et cela se voit, tout comme saute aux yeux le fait qu’elle ne porte pas Silvio Berlusconi dans son cœur...

Sabina Guzzanti s’est rendue sur place après la réunion du G8, transférée de Sardaigne aux Abruzzes pour quelque 130’000 millions d’euros de plus. Elle a trouvé une ville déserte, la population ayant été relogée dans des camps et des hôtels du littoral. Elle y a surtout découvert le contrôle exercé par la police, les carabiniers, la garde des finances, l’armée... et le rôle de la Protection civile, véritable milice privée régnant littéralement selon le bon plaisir de son chef, promu depuis ministre, hors de toute gouvernance parlementaire. Le doigt est posé sur des points qui font mal (aucun officiel italien n’était d’ailleurs présent à Cannes), et l’on a droit à un florilège de berlusco...eries de belle venue. C’est au demeurant plus une émission de télévision que du cinéma, et à des lieues de la veine de Il Divo.