StreetDance

Un groupe de «streetdancers» (danseurs de rue), lâché par son meilleur élément, en vient inopinément à donner des cours à des danseurs classiques de l’Académie de Ballet (que Charlotte Rampling dirige d’une main de fer). Alors, si les uns pouvaient éviter aux autres d’effectuer des faux pas, tous les défis seraient relevés: les uns remporteraient une compétition de streetdance décisive et les autres concrétiseraient leur rêve, entrer au Royal Ballet. Le scénario, hormis une légère romance attendue, a donc ceci d’original qu’il fait se rencontrer des danseurs - avec leurs styles, leurs dynamiques, leurs cultures, leurs musiques - aussi différents qu’opposés. Et ce qui est vrai pour les chorégraphies époustouflantes l’est également pour les musiques qui convoquent tant les compositeurs classiques que les musiciens et chanteurs retenus par les danseurs de la rue. Ce film, tourné en 3D, ce qui donne l’impression d’entrer dans l’image, est le fruit du travail de réalisateurs plébiscités dans le clip et la pub et associés à la mise en scène depuis plus de dix ans. Heureusement, leur film n’est pas un concentré de clips, mais un essai original et spectaculaire de montrer, si besoin était, le véritable apport artistique de la streetdance.