Critique
A grand renfort de publicité IRON MAN 2 a déferlé sur nos écrans. Embarquement immédiat pour de nombreux fans!
Adaptation cinématographique des aventures du super-héros de B.D. (Marvel Comics), IRON MAN 2 est, d’après les inconditionnels du genre, plus abouti que le premier opus, qui avait déjà engrangé plus de 572 millions de dollars en 2008. Sachant que, depuis sa première apparition dans l’univers de la B.D. en avril 1963, plus de 600 histoires de Iron Man ont été publiées par Marvel, il y a fort à parier qu’avec un tel fonds de commerce et un tel succès financier les films continuent à s’enchaîner.
Au début du deuxième épisode, l’inventeur milliardaire Tony Stark (Robert Downey Jr.) annonce au monde entier que lui-même et Iron Man ne font qu’un. Mais il refuse de partager avec l’armée la technologie de sa fameuse armure d’acier, redoutant que son invention ne tombe entre de mauvaises mains. Deux femmes (Gwyneth Paltrow, Scarlett Johansson) et un fidèle lieutenant (Don Cheadle) vont l’assister dans sa croisade: assurer la paix et la sécurité dans le monde.
De nombreux combats spectaculaires assortis de gerbes de flammes et d’explosions, une course de voitures survoltée, des décors et accessoires high-tech mettent les tympans et le cerveau du spectateur à rude épreuve. Une certaine forme d’humour aide à faire passer le rythme effréné de cette réalisation. A signaler l’arme fatale qui ne vous laissera pas d’acier, la ravissante Scarlett Johansson, moulée dans des robes sublimes et une combinaison dont les arrondis laissent deviner autre chose que le métal. Clin d’œil au KILL BILL de Tarantino, elle devient trop brièvement la reine des arts martiaux et du film.
Anne-Béatrice Schwab