Critique
Voilà plus d’un quart de siècle, Wes Craven faisait frissonner tout un public avec Freddy, personnage inquiétant reconnaissable à son visage brûlé, son chandail rayé rouge et vert et les longues griffes d’acier fixées à sa main droite. Le succès donna lieu au «franchisage» de l’idée, et donc à des nombreuses séquelles sur grand et petit écran.
Ici, Samuel Bayer, issu de la télévision, réalise son premier long métrage, qui est pratiquement un copié-collé de l’original, Robert Englund étant remplacé par Jackie Earle Haley (remarqué dans LITTLE CHILDREN); ses partenaires adolescents ont brillé dans des séries. Les victimes choisies par le croquemitaine font tout pour rester éveillées, faute de quoi leurs cauchemars se soldent par une mort sanglante. Bref, une histoire à (ne pas) dormir debout...
Trop d’explications et de verbiage font que l’on en vient à se réjouir de voir comment Freddy va passer à l’action... mais ce film «pop-corn» incite surtout à bâiller. La dernière image donne à craindre qu’il soit prévu une suite...
Daniel Grivel