Réalisé par | Scandar Copti, Yaron Shani |
Pays de production | Israël |
Année | 2009 |
Durée | |
Musique | Rabiah Buchari |
Genre | Drame |
Distributeur | trigonfilm |
Acteurs | Shakir Kabaha, Ibrahim Frege, Fouad Habash, Youssef Sahwani, Ranin Karim |
Age légal | 16 ans |
Age suggéré | 16 ans |
N° cinéfeuilles | 611 |
La gestation de ce film israélo-palestinien a duré sept ans; le tournage a été fait de manière chronologique, avec deux caméras; les acteurs, non professionnels, n’avaient pas connaissance du script, afin de préserver la spontanéité de leurs réactions.
Ajami est le plus grand quartier arabe de Jaffa (dont Scandar Copti est natif) où cohabitent juifs, musulmans et chrétiens. Nasri (Fouad Habash), 16 ans, son frère aîné Omar (Shakir Kabaha) et leur famille vivent dans l’angoisse depuis que leur oncle, tenancier d’un bar, a flingué un membre d’un autre clan qui voulait monnayer sa protection, et c’est un innocent qui a payé la vengeance de sa vie; à l’issue d’un marchandage, le chef du clan bédouin a fixé le montant - exorbitant - de la réparation. De son côté, Malek (Ibrahim Frege), réfugié palestinien, travaille clandestinement en Israël dans l’espoir de payer une greffe de moelle osseuse à sa mère. Binj (Scandar Copti) est un viveur qui rêve d’épouser sa petite amie chrétienne. Quant au policier israélien Dando (Eran Naim), il recherche son frère, soldat disparu. Toutes ces destinées s’entrecroisent sur fond de violence, de fusillades, de poignardages et de drogue.
Ajami a obtenu une Mention spéciale à la Caméra d’Or de Cannes en 2009, et cinq Ophirs, équivalents israéliens des Oscars. C’est probablement la démarche honnête, sincère, sans parti pris, et le portrait d’une ville déchirée qui ont été honorés. Le spectateur peine cependant à s’y retrouver, tant la narration est embrouillée et déroutante.
Daniel Grivel
Nom | Notes |
---|---|
Daniel Grivel | 10 |
Georges Blanc | 10 |