Critique
Sonny (Adam Sandler) ne travaille pas beaucoup, se lève tard. Son père a perdu patience depuis longtemps, et sa petite amie depuis quelques heures seulement, lorsqu'un enfant sonne à sa porte. Rapidement l'adulte se prend d'affection pour le garçonnet et se fait passer pour le père auprès des services sociaux afin de pouvoir le garder.
Cette comédie fera penser à une sorte de mise au goût du jour de la comédie de Coline Serreau, TROIS HOMMES ET UN COUFFIN. L'enfant est un peu plus grand, et il y a un couple homosexuel prêt à jouer les baby sitters s'il le faut.
Le père adoptif improvisé refait sa propre éducation en découvrant ce qu'il ne faut pas enseigner à un enfant sous peine de le condamner à devenir marginal. Il deviendra enfin capable d'être adulte en se comportant en père aimant et prêt à tout pour son enfant.
Malgré quelques situations et scènes savoureuses, malgré un très drôle Steve Buscemi, en ancien hippie devenu clochard, ce film, qui fait, de l'éducation (souvent ratée) de la liberté à laisser ou non aux enfants et du rôle des pères, son thème principal, reste passable.
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