Alvin et les Chipmunks 2

Alvin, the Squeakuel: jeu de mots entre «squirrel» (écureuil) et «sequel» (suite). En bon français, les chipmunks sont des tamias, autrement dit des écureuils; au Québec, on les appelle des Petits Suisses, à cause de leur pelage rayé qui fait penser à l’uniforme des gardes pontificaux...

Avec leur tempérament farceur et leur agitation perpétuelle, Alvin, Simon et Théodore détonneraient au Vatican. Leur trio musical est devenu célèbre mais comme, par leur faute, leur agent s’est cassé la jambe, ils doivent retourner à l’école. L’établissement va participer à un tournoi musical doté d’un prix de 25’000 dollars, et les trois rongeurs sont bien décidés à décrocher la timbale. Ils devront affronter un affriolant trio de congénères femelles, les Chipettes (place au beau sexe, depuis que Scratina a fait son apparition dans L’Âge de glace 3...)

L’animation est bondissante, la musique énergique, la caricature des Britney Spears et autres nymphettes susurrantes trop gentille pour être efficace, et on n’échappe pas à quelques effets pipi-caca. Les dialogues sont d’autant plus difficiles à saisir que les voix sont aiguës: durant tout le film, on a l’impression d’écouter un microsillon 33 tours passé à 45 tours... Un seul effet comique bien involontaire: un vilain impresario (David Cross) fait singulièrement penser à Guillaume Chenevière jeune...

Voir aussi Alvin et les Chipmunks