Arthur et la vengeance de Maltazard

La saga entamée avec succès par Luc Besson il y a deux ans continue avec ce deuxième opus. Le troisième est déjà tourné et les prochains épisodes sont en préparation. Une grosse machine donc, aux ressorts bien huilés et aux espérances de rentrées financières conséquentes, en particulier avec les produits dérivés. Luc Besson est passé maître dans l’usage des techniques les plus sophistiquées en matière d’animation.

L’histoire surfe entre les séquences de films d’animation avec tout un monde de minuscules créatures aux facultés étonnantes, les Minimoys, et les séquences tournées en live avec de vrais acteurs dans de vrais décors (avec un village du Connecticut reconstitué en Normandie). Seul Arthur a le privilège de pouvoir passer d’un univers à l’autre.

Une araignée dépose dans les mains du jeune héros un grain de riz sur lequel est gravé un message de détresse: Sélénia, la petite princesse habillée d’une robe en pétales de roses, est en danger. Arthur n’a plus qu’une idée, la sauver! Bravant mille dangers (les rats, les araignées velues et j’en passe!), il se heurte aux troupes de Kröb, le nouveau tyran des Sept Terres. Arthur est un petit gars bourré de qualités et de courage. Persévérant, il n’abandonne jamais et tient ses promesses. De surcroît, il est gentil et affectueux… tout pour être craquant!