Critique
G comme «guinea pig», appellation anglaise du cochon d’Inde. De tels petits rongeurs sont en effet les héros de ce film gentillet mêlant des acteurs réels (dont Zach Galifianakis, «révélé» grâce à VERY BAD TRIP) et des créatures infographiques.
On sait que les dauphins ont été (sont encore?) l’objet d’utilisations militaires, comme porteurs d’explosifs ou détecteurs de sous-marins. Ici, les cochons d’Inde, complétés par une taupe et une mouche, sont des espions utilisés par le gouvernement, en vue de déjouer le complot de Leonard Saber (Bill Nighy), industriel qui veut dominer la planète par le truchement de robots électroménagers programmés à cet effet. Les bestioles harnachées d’équipements ultrasophistiqués se démènent avec une énergie infatigable, et à une cadence frénétique qui risque de laisser les jeunes spectateurs un peu fourbus.
A part un clin d’œil à TRANSFORMERS (des machines à café express se muant en mécaniques menaçantes), il est un peu affligeant de voir de gentilles petites bêtes affublées en agents paramilitaires. Par ailleurs, le feu d’artifice des effets spéciaux étant retombé, il ne reste pas grand-chose. Allez plutôt voir MARY ET MAX!
Daniel Grivel