Critique
Le jeune réalisateur philippin Raya Martin a tourné INDEPENDENCIA en noir et blanc, dans des décors de jungle stylisés qui évoquent certaines toiles du Douanier Rousseau. Saga située au début du XXe siècle, alors que les troupes américaines envahissent le pays, c’est l’histoire d’une famille revenue à l’état sauvage pour échapper à la guerre et au chaos ravageant le pays.
Les acteurs choisis sont populaires aux Philippines et le style renvoie aux origines du cinéma. Malheureusement, le spectateur européen reste décontenancé par la pauvreté du scénario et peine à découvrir de l’intérêt et du sens à cette robinsonnade.
Anne-Béatrice Schwab