Critique
Ce n’était pas la première fois que le festival s’ouvrait avec un film d’animation, et pourtant si, s’agissant d’une projection en trois dimensions, grâce à des lunettes spéciales. Le savoir-faire réuni de Disney et de Pixar a engendré un petit bijou de technique et de tendresse. Ça commence par un pastiche des actualités Fox-Movietone présentant les exploits controversés d’un explorateur à bord de son dirigeable. Parmi les spectateurs, Carl, gamin qui rêve de suivre ses traces mais qui, marié plus tard avec Ellie, son grand amour d’enfance, aura une vie banale et une retraite d’autant plus repliée qu’il est devenu veuf. Harcelé par des promoteurs immobiliers aux dents longues, il suspend sa maisonnette à une énorme grappe de ballons et l’emporte en Amérique du Sud sur les traces de l’explorateur, accompagné à son corps défendant par Russell, petit scout obsédé par le dernier insigne qu’il doit conquérir. L’aventure peut commencer.
On sourit, on rit, on a les yeux mouillés tout au long de cette jolie histoire truffée de rebondissements, où les méchants sont punis pour leur cupidité et où un vieux bougon se découvre un cœur de bon grand-père.
Daniel Grivel