Critique
Oskar (Kare Hedebrant) est un adolescent fragile et marginal, souffre-douleur de ses camarades de classe. Il rêve de se venger, mais est bien trop faible pour cela. Un jour, il fait la connaissance de sa voisine Eli (Lina Leandersson) qui paraît du même âge que lui. Cette étrange jeune fille, peu vêtue malgré le froid hivernal, ne sort que le soir et semble réticente à devenir son amie. Et puis il y a ces meurtres inexpliqués, relatés par le journal local, qui ont l’air de coïncider avec la venue d’Eli et de son père (Per Ragnar). En faudra-t-il davantage pour qu’Oskar découvre la véritable identité d’Eli?
Si, dans la première partie, la réalisation très sobre et même poétique peut convaincre, elle sombre à partir du moment où l’on quitte la suggestion pour un pseudo-réalisme sanglant. Dommage, car il n’est pas si fréquent qu’un film d’horreur, fantastique, revisite le thème du vampire en le conjuguant avec celui de l’adolescence et de ses troubles.
Serge Molla
